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Notre collègue François Ost fait paraître son troisième recueil de contes juridiques : « Le Congrès et autres contes juridiques » aux éditions Dalloz. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Il était une fois le droit…
Faire du droit en racontant des histoires, tel est le pari de ce livre qui exploite toutes les variétés du genre narratif : le conte historique, le récit autobiographique aux accents de réalisme magique, la campus novel satirique, la chronique judiciaire engagée, la fable poétique.
Sept récits qui font réfléchir au droit en bousculant ses codes.
- Les deux premiers textes rouvrent le procès de Socrate : Athènes le condamne en 399 avant J.-C., la Fondation Onassis l’acquitte en 2012 — qui a raison ? Et qu’aurait pensé Socrate lui-même de cette démocratie bien-pensante qui le réhabilite ?
- Le troisième texte donne son titre à l’ouvrage. Il raconte un congrès international de philosophie du droit qui accumule tous les travers du politiquement correct ; jusqu’au moment où Mariem, une jeune chercheuse mauritanienne, brouille les cartes et s’invite dans l’atelier legal stories.
- Qu’aurait pensé le Petit prince s’il avait débarqué chez nous lors du confinement entraîné par l’épisode « Covid » ? Sans doute se serait-il étonné de toutes les tautologies (Il faut ce qu’il faut, À la guerre comme à la guerre, etc.) que nous formulions à l’époque pour ne pas nous interroger trop avant…
- Est-il légitime d’échanger un humanitaire belge, détenu arbitrairement en Iran, contre un dangereux terroriste iranien condamné à 20 ans de prison en Belgique ? La Cour constitutionnelle est invitée à répondre à cette question qui mobilise le pays entier. Justine (juge imaginaire) vit de l’intérieur ce procès bien réel qui a défrayé la chronique au printemps 2023.
- Pour son dernier cours, un professeur de philosophie du droit décide de raconter le récit d’un professeur qui fait son dernier cours… Cette mise en abyme lui assurera-t-elle une manière de survie ?
- Le même professeur fait passer son dernier examen. Au moment où la somnolence le guette, une étudiante, rompant tous les codes, parvient à le surprendre — et si tout recommençait ?
Notre collègue Sophie Klimis fait paraître un nouveau livre : « Mawda v. Medusa. Donner un visage à la criminalisation des migrants en Europe » aux éditions Le Bord de l’Eau. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Comment regarder en face la criminalisation des migrants non-occidentaux orchestrée par les États membres de l’UE, au regard de la solidarité avec les réfugiés ukrainiens ? Comment sortir de notre sidération face à l’innommable : les meurtres d’enfants perpétrés par de supposés représentants de l’ordre, policiers ou soldats ?
Tout comme les cas français de Cédric Herrou et d’Adama Traore, le cas Mawda — du nom d’une petite fille kurde de deux ans tuée par un tir policier sur une autoroute belge dans le cadre d’une vaste opération de police baptisée « Médusa » — donne un prénom et un visage à une histoire qui dépasse les frontières. La criminalisation du devoir d’hospitalité, les violences policières à l’égard des nationaux « racisés » et la criminalisation des migrants traversant illégalement les frontières se dévoilent ainsi comme étant les trois facettes d’un inquiétant phénomène transnational : des partis dits républicains et des gouvernements supposés démocratiques mènent des politiques extrémistes et racistes en entérinant des lois indignes, en menant des plans d’action policiers meurtriers et en criminalisant les citoyens qui les contestent.
Mawda v. Medusa, c’est la fiction d’un procès symbolique qui invite les lecteurs à plonger dans les méandres d’un cas particulier afin d’accomplir un devoir d’enquête citoyen.
Notre collègue François Ost fait paraître un nouveau livre : « Abécédaire d’une pandémie » aux éditions Anthémis. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Découvrez également sur Auvio à propos de cet ouvrage:
- un podcast de l’émission « Au bout du jour » du 7 février 2022 d’Eddy Caekelberghs avec François Ost en tant qu’invité
- l’émission « L’invité » du 15 février 2022 avec François Ost
- l’émission « Tendances 1ère » du 16 février 2022 (intervention de François Ost à partir de la 31ème minute)
Penser l’après-Covid grâce à un livre de reconstruction, révélateur de l’état de nos sociétés
Événement planétaire, l’épidémie de Covid-19 peut être considérée comme un « fait social total » : un phénomène qui affecte tous les aspects de la vie sociale et individuelle. À l’heure où il est urgent de penser la société d’« après Covid », il faudrait mobiliser toutes les disciplines du savoir humain pour en éclairer les différentes facettes – ce dont atteste d’ailleurs l’inflation des publications qui lui sont désormais consacrées. Dans ces conditions, c’est faire œuvre de modestie que de se mettre au travail en recueillant, sous la forme nécessairement sommaire d’un abécédaire, certains des termes balisant les aspects les plus essentiels du « fait social total ».
Chacune des entrées sélectionnées, depuis « avenir » jusqu’à « zoonose », en passant par « démocratie », « masque » et « peur », sera moins l’objet d’une définition lexicale classique que l’occasion d’une discussion critique des enjeux qui leur sont liés.
S’il est modeste, l’exercice de l’abécédaire pourrait cependant se révéler une entreprise nécessaire et préalable à l’exercice de l’esprit critique. Le but serait atteint si l’ouvrage servait d’amorce aux discussions et débats qui se multiplient un peu partout sur la pandémie et le « monde d’après ». Débattre des hypothèses avancées, approfondir la bibliographie proposée à l’appui des idées, croiser entre elles les entrées, enrichir leur liste, sont autant d’usages possibles de ce petit livre.
Prix Olivier Debouzy
Notre collègue François Ost fait paraître un nouveau livre : « Nouveaux contes juridiques » aux éditions Dalloz. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Découvrez également ici un podcast réalisé autour de cet ouvrage, dans lequel le Professeur François Ost nous invite à découvrir l’univers merveilleux et fantastique de ses contes juridiques.
Il était une fois le droit…
Faire du droit en racontant des histoires, tel est le pari de ce livre qui exploite toutes les variétés du genre narratif, depuis le récit historique jusqu’au conte fantastique, en passant par le thriller policier, la dystopie et la fable animalière.
Huit récits qui font réfléchir au droit en posant d’étranges questions.
Entre amour absolu et violence déchaînée, quelle place pour la justice romaine de Pilate dans le procès de Jésus ?
Qui a volé les Juges intègres des frères Van Eyck? Et que penser de la disparition durable de juges intègres ?
Que se serait-il passé si Robinson Crusoë, parti du Brésil en quête d’esclaves africains pour ses plantations, avait fait naufrage non pas lors du voyage aller mais au retour ?
On se demande aujourd’hui si les animaux devraient avoir des droits et se voir reconnaître une personnalité juridique. Et si c’étaient finalement les hommes qui avaient perdu leurs corps ? – les animaux révoltés, rassemblés en congrès, se posent la question.
Rien ne va plus au royaume de Nimportou, ravagé notamment par les conséquences d’une pandémie incontrôlable ; divers autocrates se mettent au travail : Picflouz, Programmor, Casinus, Diafoirus, Inquisitor… mais leurs recettes plongent le pays dans des malheurs plus grands encore. Et si on essayait le droit ?
Un manuscrit introuvable, une administration kafkaïenne, un vieux professeur égaré… où conduit, dans la vieille ville de Coimbra, cette quête improbable des fondements du droit ?
Des livres qui disparaissent, certains qui s’invitent aux places d’honneur, d’autres encore qui se regroupent en d’étranges coalitions… Quel message cette bibliothèque juridique libérée adresse-t-elle à son propriétaire ?
Notre collègue François Ost fait paraître un nouveau livre : « Le droit ou l’empire du tiers » aux éditions Dalloz. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Ce livre entend répondre à une question à la fois simple et fondamentale : qu’est-ce qui change quand on passe au droit, ou, à l’inverse, quand on se passe de droit ? Que gagne-t-on ? Que perd-t-on ? Que signifie l’entrée dans une relation – plus largement, une société – juridique ?
Ce qui change quand on passe au droit, c’est que, désormais, la relation sociale primaire (affective, économique, politique) s’inscrit sous l’égide du tiers institué. Le tiers : à la fois une autorité en position de « troisième personne » (juge, législateur), mais aussi une fonction tierce intériorisée par les individus devenus sujets de droit. Le social s’élève alors à la « puissance trois », celle qui noue le lien, tout en assurant l’autonomie des individus.
Faire émerger et garantir un monde social en trois dimensions, indexé sur la référence structurale au tiers, telle serait en définitive la fonction propre du droit, l’inestimable plus-value qu’il peut apporter à la vie sociale chaque fois qu’il parvient à s’arracher à la violence de l’unicité.
Prix du Livre Politique 2021 (Foire du livre politique de Liège).
Notre collègue François Ost fait paraître un nouveau livre : « De quoi Covid est-il le nom? » aux éditions de l’Académie royale de Belgique. Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
De quoi le Covid est-il le nom ? Une révolution ou un révélateur ? Une pandémie ou une syndémie ? L’occasion, en tout cas, de poser quelques questions radicales. Pourquoi faut-il discuter collectivement du bien-fondé des mesures ? La santé est-elle une valeur, ou un bien ? Quel type de vie voulons-nous défendre ? Et pourquoi faire de la mort, un tabou ? « Quoi qu’il en coûte », certes ; mais après ? Nécessité, exception, urgence : quel cadre juridique pour les crises ? Droit : quelles mesures de solidarité, quelles atteintes aux libertés ? Les vaccins, des biens publics mondiaux Finalement, ce Covid : le dernier acte d’une société à bout de souffle, ou l’occasion d’un second souffle ? À nous d’écrire le récit dont le Covid est le nom.
Juriste et philosophe, François Ost est professeur émérite invité à l’Université Saint-Louis (Bruxelles) et professeur honoraire à l’Université de Genève. Ancien vice-recteur de l’Université Saint-Louis, il est membre de l’Académie royale de Belgique et président-fondateur de l’Académie européenne de théorie du droit. Il a publié une vingtaine d’ouvrages en théorie et philosophie du droit, dont la plupart font l’objet de traductions. François Ost est également président de la Fondation pour les générations futures et auteur de plusieurs pièces de théâtre.
Cet ouvrage a remporté le Prix du Livre Politique 2021 décerné lors de la 14e édition de la Foire du livre politique de Liège.
Une réflexion sur la dualité du droit, témoin des évolutions de notre société profondément divisée
De la « loi climat » au CETA, du Luxleaks au procès des « zadistes », les pratiques juridiques empruntent aujourd’hui des formes nouvelles, qui reposent sur des conceptions diamétralement opposées du statut et du rôle du droit lui-même.
D’un côté, le droit est vu comme une externalité dont il convient de se rendre maître et qui n’échappe pas aux ressorts fondamentaux du registre marchand. Le lobbying législatif, le dumping régulatoire, la mise en vente de normes techniques, la menace d’un recours aux tribunaux d’investissement constituent autant d’illustrations de cette approche marchande, qui s’infiltre jusque dans l’ethos de ses premiers acteurs : juges et avocats voient aujourd’hui leurs métiers transformés par des considérations managériales prônant l’efficience et la performance.
D’un autre côté, des pratiques émergent qui prétendent rendre le droit au « collectif ». Associations et militants se saisissent du registre juridique en vue d’influencer l’état du droit positif tantôt de l’intérieur, tantôt de l’extérieur du système. Loin d’être une marchandise tangible et appropriable, le droit est un « commun », un terrain de l’action politique, une réserve de sens diffuse dont les règles, toujours changeantes, de l’ordre établi n’épuiseront jamais la richesse et les potentialités.
L’ambition de cet ouvrage est de saisir ce double mouvement du droit d’aujourd’hui, et plus encore de demain.
Vous pouvez découvrir cet ouvrage sur le site de l’éditeur.
Notre collègue Sophie Klimis fait paraître un nouveau livre : « Le penser en travail. Castoriadis et le labyrinthe de la création humaine. Polis. De la société capitaliste à la cité des Athéniens » aux Presses universitaires de Paris Nanterre. Il s’agit du premier volume d’une série de trois livres (polis, psychè et logos) qui rassemblent les recherches qu’elle a consacrées à la pensée de Castoriadis depuis une quinzaine d’années. Vous trouverez toutes les infos de ce livre ici, ainsi que sur le site de l’éditeur.
Rappelons qu’avec L. Van Eynde, S. Klimis avait fondé en 2004 à l’USL-B le Groupe de Recherche Castoriadis et lancé les Journées Castoriadis (2004-2012), dont les actes ont chaque année été publiés dans les Cahiers Castoriadis (7 vol. parus, désormais en open access ici). Les Journées et les Cahiers ont joué un rôle pionnier dans l’introduction de l’étude de la pensée de Castoriadis au sein du monde universitaire et permis de fédérer un réseau d’une quarantaine de chercheurs et chercheuses en Europe, mais aussi aux USA, Canada, Brésil et Australie. À partir de 2012, le format d’organisation de ces rencontres s’est modifié en fonction de cette internationalisation et a débouché sur la création du réseau de recherche Social Imaginary and Creation, basé sur une organisation annuelle tournante entre les institutions partenaires (EHESS, IMEC, Universités de Columbia NYC, Flinders Australia, Klagenfurt, Ottawa, Paris 7-Diderot, USL-B et Uppsala). En 2017, ce réseau a organisé à l’EHESS un colloque d’hommage pour les 20 ans de la disparition de Castoriadis. Les actes ont été édités par l’université d’Uppsala et sont en open access ici.
Un collectif d’hommage est aussi à paraître en 2021 aux éditions du Seuil, regroupant les contributions de F. Brahami, V. Descombes, F. Giust-Desprairies, B. Karsenti, S. Klimis, F. Lordon, P. Urfalino, etc.
Le droit peut-il être une chose progressive et innovante, peut-il accompagner les changements de société et prévoir la société de demain ?…
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Le droit en transition, découvrez ici l’épisode de l’émission « Au Bout du Jour » diffusé sur la Première le 15 janvier 2021 et consacré au thème abordé par cet ouvrage (invité: Antoine Bailleux).