Axe principal : les mutations du droit

 

Fondé en 1974 par le professeur Michel van de Kerchove, le SIEJ entend développer une étude critique, contextuelle et interdisciplinaire du phénomène juridique. Attentif aux évolutions du droit contemporain, le Séminaire a pour ambition de réunir l’ensemble des forces vives de la Faculté de droit de l’Université Saint-Louis, et, au-delà, un grand nombre de juristes qui s’intéressent à la théorie du droit, pour engager un dialogue avec d’autres disciplines autour de concepts ou d’« objets » juridiques.

Notre axe de recherche principal, ici décrit, englobe à la fois les grandes thématiques intemporelles de la théorie générale du droit et de la philosophie du droit, d’une part, et, d’autre part, l’analyse des transformations contemporaines de la juridicité, sous des angles variés, dépendant des orientations et expertises de nos membres ainsi que des projets qu’ils ou elles lancent respectivement et dont ils ou elles obtiennent le financement. Ainsi, le Séminaire s’est notamment intéressé à la nature du raisonnement juridique, aux transformations du rôle du juge, au rapport du droit et de l’intérêt, aux images et usages de la nature, au droit négocié, à la théorie des droits de l’homme, au paradigme de la traduction appliqué au(x) droit(s) européen(s), aux sources du droit, à la division entre public et privé ou, à l’heure actuelle, aux liens entre droit et vérité.

Actuellement, le SIEJ consacre ses recherches aux « (post-)vérités du droit ». Ce cycle vise à interroger la façon dont le droit constitue tout à la fois un objet de vérité (il existe, en droit, des réponses plus vraies ou plus justes que d’autres) et un régime de la vérité (le droit prétend dire le vrai, à des conditions qu’il établit). L’étude de cette thématique trouve un prolongement évident dans le lancement de la clinique des « Surligneurs » ; elle a donné et donnera lieu à plusieurs séances du séminaire, dont le programme est disponible dans l’agenda, ainsi qu’à plusieurs publications dans la RIEJ.

Le SIEJ développe également ses recherches autour de quatre autres axes, exposés ci-dessous : les rapports entre droit et littérature, les approches féministes du droit, l’évolution de l’enseignement et de la recherche en droit et la place du droit dans une société de l’après-croissance. Si elles portent sur des thématiques distinctes et mobilisent une méthodologie qui leur est propre, toutes présentent la dimension méta qui caractérise les activités du Séminaire.

 

Les autres axes:

Le droit en transition. La science juridique dans une société de l'après-croissance

Depuis de nombreuses années, la croissance économique est à la peine dans les pays industrialisés. Les politiques économiques et monétaires préconisées par les organisations internationales et mises en œuvre par les Etats ne parviennent pas à enrayer ce phénomène, que d’aucuns jugent inéluctable.

Droit et littérature. Droit, langue et traduction

Né aux Etats-Unis, le courant « droit et littérature » s’est désormais imposé comme une nouvelle manière de poser les questions fondamentales de philosophie du droit, au carrefour du droit, de la philosophie et des études littéraires…

Approches féministes du droit

Les approches féministes du droit constituent un courant de pensée, encore relativement marginal en Belgique, qui vise à « remettre en question l’idée de neutralité du droit en soulignant sa dimension de genre, [à] s’inscrire dans un effort féministe transdisciplinaire

Quelle(s) formation(s) et quelle(s) recherche(s) pour quel(s) (non-)juriste(s) et pour quel droit ?

Ce projet, en construction active, se divise en trois axes principaux: la formation des étudiants en droit à l’université, la recherche en droit, et la conception du droit et du juriste qui les sous-tendent…

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